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Empire Romain :

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La République Romaine est la phase de la civilisation de la Rome antique qui commence en 509 av. J.-C., à la chute de la monarchie dont le dernier représentant est Tarquin le Superbe.

Il est chassé du pouvoir par Brutus et les patriciens. La République Romaine a pris fin entre 44 av. J.-C., avec l'assassinat de Jules César, et 27 av. J.-C.

Le mot « république » vient du latin res publica, ce qui signifie « la chose publique », contrairement à res privata, « la chose privée ». Gouverner la cité est donc une affaire publique et collective. La devise de la République est Senatus Populusque Romanus (SPQR), « le Sénat et le peuple romain ». Elle symbolise l'union du Sénat, où siègent à l'origine les familles patriciennes, et de l'ensemble des citoyens romains. En effet, les Romains sont divisés à l'origine en deux groupes, les patriciens et les plébéiens.

D'après les traditions, Junius Brutus, le neveu du dernier roi Tarquin le Superbe, est le fondateur légendaire de la République romaine, en 509 av. J.-C., aux côtés de Tarquin Collatin, membre de la famille des Tarquins et mari de Lucrèce, dont le viol par Sextus Tarquin, fils du roi, est l'élément déclencheur de la révolution. La tradition donne deux hommes supplémentaires, Lucretius Tricipitinus, père de la victime, et Valerius Publicola, dont l'existence est attestée par la découverte d'une inscription sur un bloc de tuf (le lapis Satricanus).

Tarquin le Superbe est renversé car, selon les annalistes, il use de ses pouvoirs pour instituer une tyrannie, gouverne seul sans tenir compte du Sénat, et multiplie les exécutions arbitraires. C’est cette atteinte à la souveraineté du Sénat, plutôt qu’une tyrannie intolérable, qui pousse les patriciens, plutôt que le peuple entier, à chasser le dernier roi.

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L'histoire des débuts de la République est très obscure : en dehors des découvertes archéologiques, qui ne permettent qu'exceptionnellement

une narration des événements, on ne possède pas de sources contemporaines de cette période. On ne peut donc en écrire l'histoire qu'à partir des récits historiques qu'en donnent les Romains

eux-mêmes, récits souvent imprécis, parfois contradictoires, où la légende et la réécriture à des fins politiques se mêlent au souvenir

des événements les plus anciens.

La tradition des débuts de la République est notamment racontée par Tite-Live et Denys d'Halicarnasse, historiographes de l’Histoire romaine et grecque, tous deux vivants à la fin du Ier siècle av. J.-C. Ils ont écrit des textes sur la République sur lesquels se sont fondés la plupart des auteurs romains des siècles suivants, et par lesquels on connaît les événements semi-légendaires de la Monarchie et de la République.

Les historiens s’accordent généralement à considérer les péripéties des débuts de la République comme aussi légendaires que les détails de la fondation de Rome. Néanmoins, bien qu'il soit évident que la tradition rende  les faits plus agréables pour ne pas donner à Rome le mauvais rôle, il est admis que la tradition romaine se base sur des faits historiques, même s'il est très difficile et souvent impossible de démêler le vrai du faux...

Les historiens s’accordent généralement à considérer les péripéties des débuts de la République comme aussi légendaires que les détails de la fondation de Rome. Néanmoins, bien qu'il soit évident que la tradition rende  les faits plus agréables pour ne pas donner à Rome le mauvais rôle, il est admis que la tradition romaine se base sur des faits historiques, même s'il est très difficile et souvent impossible de démêler le vrai du faux...

Le cursus honorum (qui en latin signifie «parcours des honneurs») est l'ordre d'accès aux magistratures publiques sous la Rome antique. Défini très tôt à une époque mal déterminée, il n'est formalisé que par la

Lex Villia Annalis en 180 av. J.-C.

Cet ordre est obligatoire et permet de gagner des compétences et d’avoir pour magistrats suprêmes des hommes mûrs et expérimentés.

En prérequis, il faut être éligible, c'est-à-dire appartenir à la classe équestre des citoyens romains, et faire son service militaire comme cavalier, ce qui au 2 siècle av. J.-C. signifie posséder un cens d’au moins 400 000 sesterces.

Les historiens s’accordent généralement à considérer les péripéties des débuts de la République comme aussi légendaires que les détails de la fondation de Rome. Néanmoins, bien qu'il soit évident que la tradition rende  les faits plus agréables pour ne pas donner à Rome le mauvais rôle, il est admis que la tradition romaine se base sur des faits historiques, même s'il est très difficile et souvent impossible de démêler le vrai du faux...

 Le questeur doit être âgé de 28 ans au minimum et est chargé de s'occuper des finances de l'État ou d'une province. Ils sont les payeurs aux armées et les trésoriers d'une province. Le nombre de questeurs élus par an a varié au cours de la république, passant de quatre à quarante postes sous Jules César.

 

L'âge minimum pour être édile est de 37 ans et il faut avoir été questeur pour postuler. Quatre postes sont pourvus par an. Les édiles s'occupent de l'administration de Rome: de la police des marchés, de l'approvisionnement des marchés, de la police générale et de l’organisation des jeux du cirque.

 

Les édiles curules sont élus par les comices tributes, mais les édiles plébéiens par les conciles plébéiens, de plus ils bénéficient de l'inviolabilité.

 

Il y a deux préteurs en -241. Le préteur pérégrin se charge des litiges entre un citoyen et un étranger tandis que le préteur urbain s'occupe de ceux entre deux citoyens, de plus il remplace temporairement un consul absent. L'âge minimum requis est de 40 ans.

Les préteurs sont élus par les comices centuriates. Ils disposent de l'imperium, ils ont le droit d'auspices majeurs et bénéficient de deux licteurs.

Les magistratures s’enchaînent dans

 l’ordre suivant:      

Les consuls, au nombre de deux, sont les magistrats supérieurs. L'âge minimum requis est de 43 ans. Les consuls convoquent et président les réunions du Sénat, les comices curiates, les comices centuriates. Ils commandent les armées, et ils sont éponymes, qui signifie que les années portent leurs noms. Les consuls sont élus par les comices centuriates, ils ont le droit d'auspices majeurs, le droit d'imperium et puis bénéficient de douze licteurs.

Article fait par Kamelia de la 3èmeLatin

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